Organes: Tête et cou
Transgene MAJ Il y a 4 ans

Étude TG4001.12 : étude de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du TG4001 associé à de l’avélumab chez des patients ayant des tumeurs malignes récurrentes ou métastatiques positives pour le HPV-16, notamment le carcinome épidermoïde de la tête et du cou. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les cancers épidermoïdes se développent à partir d’un type de tissu cutané que l’on retrouve dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête du cou notamment. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. En première ligne, la chimiothérapie par cisplatine-fluorouracil et cetuximab est indiquée dans les carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou (SCCHN). En cas de rechute, le traitement pourra être composé de radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’avélumab est un anticorps monoclonal anti-PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales en se liant à une protéine des cellules cancéreuses. Ainsi, il les empêche d’échapper au système immunitaire. Le TG4001 un vaccin anti-HPV thérapeutique déjà commercialisée aux Etats-Unis et utilisé chez des patients ayant des cancers liés à l’HPV16 en récidive. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du TG4001 associé à de l’avélumab chez des patients ayant des tumeurs malignes récurrentes ou métastatiques positives pour le HPV-16, notamment le carcinome épidermoïde de la tête et du cou. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère partie, les patients recevront du TG4001 selon un schéma d’escalade de dose associé à de l’avélumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème partie, les patients recevront TG4001 à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de l’étape 1, associé à de l’avélumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Étude TOPNIVO : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du nivolumab chez des patients ayant un cancer de la tête et du cou récurrent et/ou métastatique, réfractaire au traitement par platine. [essai clos aux inclusions] Les cancers de la tête et du cou sont le plus souvent de type épidermoïde c’est-à-dire qu’il se développe au niveau d’un type de tissu cutané que l’on retrouve notamment dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête et du cou. Lorsqu’ils sont détectés précocement et immédiatement traités, les cancers des muqueuses de la tête et du cou peuvent être guéris. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. Il arrive souvent que les cellules cancéreuses se protègent en inhibant le système immunitaire via le facteur PD-1. Le nivolumab est un anticorps qui bloque le récepteur du facteur PD-1 permettant de réactiver les lymphocytes T qui viendront éliminer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab chez des patients ayant un cancer de la tête et du cou récurrent et/ou métastatique, réfractaire au traitement par platine. Les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines à chaque cure de 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 12 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis 3 et 6 mois après la fin du traitement de l’étude puis tous les 3 mois jusqu’à 2 ans après la fin du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions

Étude TPExtreme : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant cisplatine, cétuximab et docétaxel (TPEx) par rapport à un traitement standard associant cisplatine, cétuximab et 5-fluorouracile (5-FU) (Extreme), en traitement de première ligne, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou métastatique ou en récidive. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant cisplatine, cétuximab et docétaxel (TPEx) par rapport à un traitement standard associant cisplatine, cétuximab et 5-fluorouracile (5-FU) (Extreme), en traitement de première ligne, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou métastatique ou en récidive. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie standard (appelé Extreme), à base de cisplatine administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de cétuximab administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine, et de 5-fluorouracile (5-FU) administré en perfusion intraveineuse en continue à partir du premier jour de chaque cure pendant quatre jours. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant six cures. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie standard (appelé TPEx), à base de cisplatine administré en perfusion en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de cétuximab administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine, et de docétaxel administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure. Ces traitements sont répétés toutes les trois semaines pendant quatre cures. En cas d’intolérance, le cisplatibe sera remplacé par le carboplatine, à l’exception des tumeurs hémorragiques. A la fin de la chimiothérapie Extreme ou TPEx, les patients stables ou répondeurs recevront le cétuximab administré seul en perfusion intraveineuse une fois par semaine, jusqu’à la rechute ou l’intolérance.

Essai clos aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 6 ans

Étude CA209-651 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab au traitement EXTREME (cétuximab, cisplatine/carboplatine et fluorouracile) comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou récurrent ou métastatique. Les cancers de l’oropharynx, du pharynx et du larynx constituent 90 % des cancers de la tête et du cou et sont favorisés par le tabagisme et l’abus d’alcool. Une infection par certains types de papillomavirus humains augmente le risque de développer un cancer de la tête et du cou. Le traitement des cancers de la tête et du cou est complexe et dépend des caractéristiques de la tumeur qui guident le choix de la stratégie de traitement. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le nivolumab est une nouvelle immunothérapie anti-PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales. L’ipilimumab est une immunothérapie anti-CTLA-4 qui stimule les lymphocytes T cytotoxiques pour reconnaître et détruire les cellules tumorales. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab au traitement EXTREME (cétuximab, cisplatine/carboplatine et fluorouracile) comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, récurrent ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines et de l’ipilimumab en IV toutes les 6 semaines jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou pendant une durée maximale de 24 mois. Les patients du deuxième groupe recevront le traitement EXTREME comprenant du cétuximab en IV une fois par semaine associé au cisplatine ou au carboplatine en IV et au fluorouracile en IV toutes les 3 semaines avec un maximum de 6 cures, puis une maintenance par du cétuximab en IV 1 fois par semaine ou toutes les 2 semaines selon le standard de prescription local jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 5 ans après l’analyse de survie globale.

Essai ouvert aux inclusions
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